導航:首頁 > 股票股吧 > 海濱墓園

海濱墓園

發布時間:2021-08-15 20:57:35

㈠ Le vent se lève, il faut tenter de vivre是什麼意思,出自哪

正常翻譯:起風了,唯有努力前行。

文藝點的說法:縱有疾風起,人生不言棄。

出自法國詩人保羅·瓦雷里的著作《海濱墓園》中的一句詩。

日本動畫導演宮崎駿2013年動畫電影《起風了》,主題思想「唯有努力試著生存(いざ 生きめやも)」──出自於堀辰雄的小說《風吹了》中,引用法國詩人保羅·瓦勒里的《海濱墓園》。

(1)海濱墓園擴展閱讀:

法語原文

Le cimetière marin

Paul Valéry

Ce toit tranquille, où marchent des colombes,

Entre les pins palpite, entre les tombes;

Midi le juste y compose de feux

La mer, la mer, toujours recommencee

O récompense après une pensée

Qu'un long regard sur le calme des dieux!

Quel pur travail de fins éclairs consume

Maint diamant d'imperceptible écume,

Et quelle paix semble se concevoir!

Quand sur l'abîme un soleil se repose,

Ouvrages purs d'une éternelle cause,

Le temps scintille et le songe est savoir.

Stable trésor, temple simple à Minerve,

Masse de calme, et visible réserve,

Eau sourcilleuse, Oeil qui gardes en toi

Tant de sommeil sous une voile de flamme,

O mon silence! . . . Édifice dans l'ame,

Mais comble d'or aux mille tuiles, Toit!

Temple Temps, qu'un seul soupir résume,

À ce point pur je monte et m'accoutume,

Tout entouré de mon regard marin;

Et comme aux dieux mon offrande suprême,

La scintillation sereine sème

Sur l'altitude un dédain souverain.

Comme le fruit se fond en jouissance,

Comme en délice il change son absence

Dans une bouche où sa forme se meurt,

Je hume ici ma future fumée,

Et le ciel chante à l'âme consumée

Le changement des rives en rumeur.

Beau ciel, vrai ciel, regarde-moi qui change!

Après tant d'orgueil, après tant d'étrange

Oisiveté, mais pleine de pouvoir,

Je m'abandonne à ce brillant espace,

Sur les maisons des morts mon ombre passe

Qui m'apprivoise à son frêle mouvoir.

L'âme exposée aux torches solstice,

Je te soutiens, admirable justice

De la lumière aux armes sans pitié!

Je te tends pure à ta place première,

Regarde-toi! . . . Mais rendre la lumière

Suppose d'ombre une morne moitié.

O pour moi seul, à moi seul, en moi-même,

Auprès d'un coeur, aux sources poème,

Entre le vide et l'événement pur,

J'attends l'écho de ma grandeur interne,

Amère, sombre, et sonore citerne,

Sonnant dans l'âme un creux toujours futur!

Sais-tu, fausse captive des feuillages,

Golfe mangeur de ces maigres grillages,

Sur mes yeux clos, secrets éblouissants,

Quel corps me traîne à sa fin paresseuse,

Quel front l'attire à cette terre osseuse?

Une étincelle y pense à mes absents.

Fermé, sacré, plein d'un feu sans matière,

Fragment terrestre offert à la lumière,

Ce lieu me plaît, dominé de flambeaux,

Composé d'or, de pierre et d'arbres sombres,

Où tant de marbre est tremblant sur tant d'ombres;

La mer fidèle y dort sur mes tombeaux!

Chienne splendide, écarte l'idolâtre!

Quand solitaire au sourire de pâtre,

Je pais longtemps, moutons mystérieux,

Le blanc troupeau de mes tranquilles tombes,

Éloignes-en les prudentes colombes,

Les songes vains, les anges curieux!

Ici venu, l'avenir est paresse.

L'insecte net gratte la sécheresse;

Tout est brûlé, défait, reçu dans l'air

A je ne sais quelle sévère essence . . .

La vie est vaste, étant ivre d'absence,

Et l'amertume est douce, et l'esprit clair.

Les morts cachés sont bien dans cette terre

Qui les réchauffe et sèche leur mystère.

Midi là-haut, Midi sans mouvement

En soi se pense et convient à soi-même

Tête complète et parfait diadème,

Je suis en toi le secret changement.

Tu n'as que moi pour contenir tes craintes!

Mes repentirs, mes doutes, mes contraintes

Sont le défaut de ton grand diamant! . . .

Mais dans leur nuit toute lourde de marbres,

Un peuple vague aux racines des arbres

A pris déjà ton parti lentement.

Ils ont fon dans une absence épaisse,

L'argile rouge a bu la blanche espèce,

Le don de vivre a passé dans les fleurs!

Où sont des morts les phrases familières,

L'art personnel, les âmes singulières?

La larve file où se formaient les pleurs.

Les cris aigus des filles chatouillées,

Les yeux, les dents, les paupières mouillées,

Le sein charmant qui joue avec le feu,

Le sang qui brille aux lèvres qui se rendent,

Les derniers dons, les doigts qui les défendent,

Tout va sous terre et rentre dans le jeu!

Et vous, grande âme, espérez-vous un songe

Qui n'aura plus ces couleurs de mensonge

Qu'aux yeux de chair l'onde et l'or font ici?

Chanterez-vous quand serez vaporeuse?

Allez! Tout fuit! Ma présence est poreuse,

La sainte impatience meurt aussi!

Maigre immortalité noire et dorée,

Consolatrice affreusement laurée,

Qui de la mort fais un sein maternel,

Le beau mensonge et la pieuse ruse!

Qui ne connaît, et qui ne les refuse,

Ce crâne vide et ce rire éternel!

Pères profonds, têtes inhabitées,

Qui sous le poids de tant de pelletées,

Êtes la terre et confondez nos pas,

Le vrai rongeur, le ver irréfutable

N'est point pour vous qui dormez sous la table,

Il vit de vie, il ne me quitte pas!

Amour, peut-être, ou de moi-même haine?

Sa dent secrète est de moi si prochaine

Que tous les noms lui peuvent convenir!

Qu'importe! Il voit, il veut, il songe, il touche!

Ma chair lui plaît, et jusque sur ma couche,

À ce vivant je vis d'appartenir!

Zénon! Cruel Zénon! Zénon d'Êlée!

M'as-tu percé de cette flèche ailée

Qui vibre, vole, et qui ne vole pas!

Le son m'enfante et la flèche me tue!

Ah! le soleil . . . Quelle ombre de tortue

Pour l'âme, Achille immobile à grands pas!

Non, non! . . . Debout! Dans l'ère successive!

Brisez, mon corps, cette forme pensive!

Buvez, mon sein, la naissance vent!

Une fraîcheur, de la mer exhalée,

Me rend mon âme . . . O puissance salée!

Courons à l'onde en rejaillir vivant.

Oui! grande mer de delires douée,

Peau de panthère et chlamyde trouée,

De mille et mille idoles soleil,

Hydre absolue, ivre de ta chair bleue,

Qui te remords l'étincelante queue

Dans un tumulte au silence pareil

Le vent se lève! . . . il faut tenter de vivre!

L'air immense ouvre et referme mon livre,

La vague en poudre ose jaillir des rocs!

Envolez-vous, pages tout éblouies!

Rompez, vagues! Rompez d'eaux rejouies

Ce toit tranquille où picoraient des focs!

漢語翻譯:

作者:保爾·瓦雷里

譯者:卞之琳

這片平靜的房頂上有白鴿盪漾。

它透過松林和墳叢,悸動而閃亮。

公正的「中午」在那裡用火焰織成

大海,大海啊永遠在重新開始!

多好的酬勞啊.經過了一番深思,

終得以放眼遠眺神明的寧靜!

微沫形成的鑽石多到無數,

消耗著精細的閃電多深的功夫,

多深的安靜儼然在交融創造!

太陽休息在萬丈深淵的上空,

為一種永恆事業的純粹勞動,

「時光」在閃爍,「夢想」就是悟道。

穩定的寶庫,單純的米奈芙神殿,

安靜像山積,矜持為目所能見,

目空一切的海水啊,穿水的「眼睛」

守望著多沉的安眠在火幕底下,

我的沉默啊!……靈魂深處的大廈,

卻只見萬瓦鑲成的金頂、房頂!

「時間」的神殿,總括為一聲長嘆,

我攀登,我適應這個純粹的頂點,

環顧大海,不出我視野的邊際,

作為我對神祇的最高的獻供,

茫茫里寧穆的閃光,直向高空,

播送出一瞥凌駕乾坤的藐視。

正像果實融化而成了快慰,

正像它把消失換成了甘美

就憑它在一張嘴裡的形體消亡,

我在此吸吮著我的未來的煙雲,

而青天對我枯了形容的靈魂

歌唱著有形的涯岸變成了繁響。

美的天,真的天,看我多麼會變!

經過了多大的倨傲,經過了多少年

離奇的閑散,盡管精力充沛,

我竟委身於這片光華的寥廓;

死者的住處上我的幽靈掠過,

驅使我隨它的輕步,而躑躅,徘徊。

整個的靈魂暴露給夏至的火把,

我敢正視你,驚人的一片光華

放出的公正,不怕你無情的利箭!

我把稱乾乾凈凈歸還到原位,

你來自鑒吧!……而這樣送回光輝,

也就將玄秘招回了幽深的一半。

啊,為了我自己,為我所獨有,

靠近我的心,象近詩情的源頭,

介乎空無所有和純粹的行動,

我等待回聲,來自內在的宏麗,

苦澀,陰沉而又嘹亮的水池,

震響靈魂里永遠是再來的空洞。

知道嗎,你這個為枝葉虛捕的海灣,

實際上吞噬著這些細瘦的鐵柵,

任我閉眼也感到奧秘刺目,

是什麼軀體拉我看懶散的收場,

是什麼頭腦引我訪埋骨的地方?

一星光在那裡想我不在的親故。

充滿了無形的火焰,緊閉,聖潔,

這是獻給光明的一片土地,

高架起一柱柱火炬,我喜歡這地點,

這里是金石交織,樹影幢幢,

多少塊大理石顫抖在多少個陰魂上;

忠實的大海倚我的墳叢而安眠。

出色的忠犬,把偶像崇拜者趕跑!

讓我,孤獨者,帶著牧羊人笑貌,

悠然在這里放牧神秘的綿羊——

我這些寧靜的墳墓,白碑如林,

趕走那些小心翼翼的鴿群.

那些好奇的天使、空浮的夢想!

人來了,未來卻是充滿了懶意,

乾脆的蟬聲擦刮著乾燥的土地;

一切都燒了,毀了,化為灰燼,

轉化為什麼樣一種純粹的精華……

為煙消雲散所陶醉,生命無涯,

苦味變成了甜味,神志清明。

死者埋藏在墳塋里安然休息,

受土地重溫,烤幹了身上的神秘。

高處的「正午」,紋絲不動的「正午」

由內而自我凝神,自我璀璨……

完善的頭腦,十全十美的寶冠,

我是你里邊秘密變化的因素。

你只有我一個擔當你的恐懼!

我的後悔和拘束,我的疑慮,

就是你宏偉的寶石發生的裂縫!

但是啊,大理石底下夜色沉沉,

卻有朦朧的人群,靠近樹根.

早已慢慢地接受了你的豐功。

他們已經溶化成虛空的一堆,

紅紅的泥土吸收了白白的同類,

生命的才華轉進了花卉去舒放!

死者當年的習語、個人的風采、

各具一格的心竅,而今何在?

蛆蟲織絲在原來涌淚的眼眶。

那些女子被撩撥而逗起的尖叫,

那些明眸皓齒,那些濕漉漉的睫毛,

喜歡玩火的那種迷人的酥胸,

相迎的嘴唇激起的滿臉紅暈.

最後的禮物,用手指招架的輕盈,

都歸了塵土,還原為一場春夢。

而你,偉大的靈魂,可要個幻景

而又不帶這里的澄碧和黃金

為肉眼造成的這種錯覺的色彩?

你煙消雲散可還會歌唱不息?

得!都完了!我存在也就有空隙,

神聖的焦躁也同樣會永遠不再。

瘦骨嶙峋而披金穿黑的「不朽」

戴著可憎的月桂冠冕的慰藉手,

就會把死亡幻變成慈母的懷抱,

美好的海市蜃樓,虔敬的把戲!

誰不會一眼看穿,誰會受欺——

看這副空骷髏,聽這場永恆的玩笑!

深沉的父老,頭腦里失去了住戶,

身上負荷著那麼些一鏟鏟泥土,

就是土地了,聽不見我們走過,

真正的大饕,辯駁不倒的蠕蟲

並不是為你們石板下長眠的大眾,

它就靠生命而生活,它從不離開我!

愛情嗎?也許是對我自己的憎恨?

它一副秘密的牙齒總跟我接近,

用什麼名字來叫它都會適宜!

管它呢!它能瞧,能要,它能想,能碰,

它喜歡我的肉,它會追隨我上床,

我活著就因為從屬於它這點生機!

齊諾!殘忍的齊諾!伊里亞齊諾!

你用一枚箭穿透了我的心窩,

盡管它抖動了,飛了,而又並不飛!

弦響使我生,箭到就使我喪命!

太陽啊!……靈魂承受了多重的龜影,

阿基利不動,盡管他用足了飛毛腿!

不,不!……起來!投入不斷的未來!

我的身體啊,砸碎沉思的形態!

我的胸懷啊,暢飲風催的新生!

從大海發出的一股新鮮氣息

還了我靈魂……啊,鹹味的魄力!

奔赴海浪去,跑回來一身是勁!

對!賦予了譫狂天災的大海,

斑斑的豹皮,絢麗的披肩上綻開

太陽的千百種,千百種詭奇的形象,

絕對的海蛇怪.為你的藍肉所陶醉,

還在銜著你粼粼閃光的白龍尾,

攪起了表面像寂靜的一片喧嚷。

風起,唯有努力生存!

天邊的氣流翻開又闔上了我的書,

波濤敢於從巉岩口濺沫飛迸!

飛去吧,令人眼花繚亂的書頁!

迸裂吧,波浪!用漫天狂瀾來打裂

這片有白帆啄食的平靜的房頂。

㈡ 海濱墓園的作品原文

作者:保爾·瓦雷里
譯者:卞之琳
這片平靜的房頂上有白鴿盪漾。
它透過松林和墳叢,悸動而閃亮。
公正的「中午」在那裡用火焰織成
大海,大海啊永遠在重新開始!
多好的酬勞啊.經過了一番深思,
終得以放眼遠眺神明的寧靜!
微沫形成的鑽石多到無數,
消耗著精細的閃電多深的功夫,
多深的安靜儼然在交融創造!
太陽休息在萬丈深淵的上空,
為一種永恆事業的純粹勞動,
「時光」在閃爍,「夢想」就是悟道。
穩定的寶庫,單純的米奈芙神殿,
安靜像山積,矜持為目所能見,
目空一切的海水啊,穿水的「眼睛」
守望著多沉的安眠在火幕底下,
我的沉默啊!……靈魂深處的大廈,
卻只見萬瓦鑲成的金頂、房頂!
「時間」的神殿,總括為一聲長嘆,
我攀登,我適應這個純粹的頂點,
環顧大海,不出我視野的邊際,
作為我對神祇的最高的獻供,
茫茫里寧穆的閃光,直向高空,
播送出一瞥凌駕乾坤的藐視。
正像果實融化而成了快慰,
正像它把消失換成了甘美
就憑它在一張嘴裡的形體消亡,
我在此吸吮著我的未來的煙雲,
而青天對我枯了形容的靈魂
歌唱著有形的涯岸變成了繁響。
美的天,真的天,看我多麼會變!
經過了多大的倨傲,經過了多少年
離奇的閑散,盡管精力充沛,
我竟委身於這片光華的寥廓;
死者的住處上我的幽靈掠過,
驅使我隨它的輕步,而躑躅,徘徊。
整個的靈魂暴露給夏至的火把,
我敢正視你,驚人的一片光華
放出的公正,不怕你無情的利箭!
我把稱乾乾凈凈歸還到原位,
你來自鑒吧!……而這樣送回光輝,
也就將玄秘招回了幽深的一半。
啊,為了我自己,為我所獨有,
靠近我的心,象近詩情的源頭,
介乎空無所有和純粹的行動,
我等待回聲,來自內在的宏麗,
苦澀,陰沉而又嘹亮的水池,
震響靈魂里永遠是再來的空洞。
知道嗎,你這個為枝葉虛捕的海灣,
實際上吞噬著這些細瘦的鐵柵,
任我閉眼也感到奧秘刺目,
是什麼軀體拉我看懶散的收場,
是什麼頭腦引我訪埋骨的地方?
一星光在那裡想我不在的親故。
充滿了無形的火焰,緊閉,聖潔,
這是獻給光明的一片土地,
高架起一柱柱火炬,我喜歡這地點,
這里是金石交織,樹影幢幢,
多少塊大理石顫抖在多少個陰魂上;
忠實的大海倚我的墳叢而安眠。
出色的忠犬,把偶像崇拜者趕跑!
讓我,孤獨者,帶著牧羊人笑貌,
悠然在這里放牧神秘的綿羊——
我這些寧靜的墳墓,白碑如林,
趕走那些小心翼翼的鴿群.
那些好奇的天使、空浮的夢想!
人來了,未來卻是充滿了懶意,
乾脆的蟬聲擦刮著乾燥的土地;
一切都燒了,毀了,化為灰燼,
轉化為什麼樣一種純粹的精華……
為煙消雲散所陶醉,生命無涯,
苦味變成了甜味,神志清明。
死者埋藏在墳塋里安然休息,
受土地重溫,烤幹了身上的神秘。
高處的「正午」,紋絲不動的「正午」
由內而自我凝神,自我璀璨……
完善的頭腦,十全十美的寶冠,
我是你里邊秘密變化的因素。
你只有我一個擔當你的恐懼!
我的後悔和拘束,我的疑慮,
就是你宏偉的寶石發生的裂縫!……
但是啊,大理石底下夜色沉沉,
卻有朦朧的人群,靠近樹根.
早已慢慢地接受了你的豐功。
他們已經溶化成虛空的一堆,
紅紅的泥土吸收了白白的同類,
生命的才華轉進了花卉去舒放!
死者當年的習語、個人的風采、
各具一格的心竅,而今何在?
蛆蟲織絲在原來涌淚的眼眶。
那些女子被撩撥而逗起的尖叫,
那些明眸皓齒,那些濕漉漉的睫毛,
喜歡玩火的那種迷人的酥胸,
相迎的嘴唇激起的滿臉紅暈.
最後的禮物,用手指招架的輕盈,
都歸了塵土,還原為一場春夢。
而你,偉大的靈魂,可要個幻景
而又不帶這里的澄碧和黃金
為肉眼造成的這種錯覺的色彩?
你煙消雲散可還會歌唱不息?
得!都完了!我存在也就有空隙,
神聖的焦躁也同樣會永遠不再。
瘦骨嶙峋而披金穿黑的「不朽」
戴著可憎的月桂冠冕的慰藉手,
就會把死亡幻變成慈母的懷抱,
美好的海市蜃樓,虔敬的把戲!
誰不會一眼看穿,誰會受欺——
看這副空骷髏,聽這場永恆的玩笑!
深沉的父老,頭腦里失去了住戶,
身上負荷著那麼些一鏟鏟泥土,
就是土地了,聽不見我們走過,
真正的大饕,辯駁不倒的蠕蟲
並不是為你們石板下長眠的大眾,
它就靠生命而生活,它從不離開我!
愛情嗎?也許是對我自己的憎恨?
它一副秘密的牙齒總跟我接近,
用什麼名字來叫它都會適宜!
管它呢!它能瞧,能要,它能想,能碰,
它喜歡我的肉,它會追隨我上床,
我活著就因為從屬於它這點生機!
齊諾!殘忍的齊諾!伊里亞齊諾!
你用一枚箭穿透了我的心窩,
盡管它抖動了,飛了,而又並不飛!
弦響使我生,箭到就使我喪命!
太陽啊!……靈魂承受了多重的龜影,
阿基利不動,盡管他用足了飛毛腿!
不,不!……起來!投入不斷的未來!
我的身體啊,砸碎沉思的形態!
我的胸懷啊,暢飲風催的新生!
從大海發出的一股新鮮氣息
還了我靈魂……啊,鹹味的魄力!
奔赴海浪去,跑回來一身是勁!
對!賦予了譫狂天災的大海,
斑斑的豹皮,絢麗的披肩上綻開
太陽的千百種,千百種詭奇的形象,
絕對的海蛇怪.為你的藍肉所陶醉,
還在銜著你粼粼閃光的白龍尾,
攪起了表面像寂靜的一片喧嚷。
風起,唯有努力生存!
天邊的氣流翻開又闔上了我的書,
波濤敢於從巉岩口濺沫飛迸!
飛去吧,令人眼花繚亂的書頁!
迸裂吧,波浪!用漫天狂瀾來打裂
這片有白帆啄食的平靜的房頂。

㈢ 海濱墓園

海濱墓園

這片平靜的房頂上有白鴿盪漾,

它透過松林和墳叢,悸動而閃亮。

公正的「中午」在那裡用火焰織成

大海,大海啊永遠在重新開始!

多好的酬勞啊,經過了一番深思,

終得以放眼遠眺神明的寧靜!

微沫形成的鑽石多到無數,

消耗著精細的閃電多深的功夫,

多深的安靜儼然在交融創造!

太陽休息在萬丈深淵的上空,

為一種永恆事業的純粹勞動,

「時光」在閃爍,「夢想」就是悟道。

穩定的寶庫,單純的米奈芙神殿,

安靜像山積,矜持為目所能見,

目空一切的海水啊,穿水的「眼睛」

守望著多沉的安眠在火幕底下,

我的沉默啊!……靈魂深處的大廈,

卻只見萬瓦鑲成的金頂、房頂!

「時間」的神殿,總括為一聲長嘆,

我攀登,我適應這個純粹的頂點,

環顧大海,不出我視野的邊際;

作為我對神祗的最高的獻供,

茫茫里寧穆的閃光,直向高空,

播送出一瞥凌駕乾坤的藐視。

正像果實融化而成了快慰,

正像它把消失換成了甘美

就憑它在一張嘴裡的形體消亡,

我在此吸吮著我的未來的煙雲,

而春天對我枯了形容的靈魂

歌唱著有形的涯岸變成了繁響。

美的天,真的天,看我多麼會變!

經過了多大的倨傲,經過了多少年

離奇的閑散,盡管精力充沛,

我竟委身於這片光華的寥廓;

死者的住處上我的幽靈掠過,

驅使我隨它的輕步,而躑躅,徘徊。

整個的靈魂暴露給夏至的火把,

我敢正視你,驚人的一片光華

放出的公正,不怕你無情的利箭!

我把你乾乾凈凈歸還到原位,

你來自鑒吧!……而這樣送還光輝

也就將玄秘招回了幽深的一半。

啊,為了我自己,為我所獨有,

靠近我的心,靠近詩情的源頭,

介乎空無所有和純粹的行動,

我等待回聲,來自內在的宏麗,

苦澀,陰沉而又嘹亮的水池,

震響靈魂里永遠是再來的空洞。

知道嗎,你這個為枝葉虛捕的海灣,

實際上吞噬著這些細瘦的鐵柵,

任我閉眼也感到奧秘刺目,

是什麼軀體拉我看懶散的收場,

是什麼頭腦引我訪埋骨的地方?

一星光在那裡想我不在的親故。

充滿了無形的火焰,緊閉,聖潔,

這是獻給光明的一片土地,

高架起一柱柱火炬,我喜歡這地點,

這里是金石交織,樹影幢幢,

多少塊大理石顫抖在多少個陰魂上;

忠實的大海倚我的墳叢而安眠。

出色的忠犬,把偶像崇拜者趕跑!

讓我,孤獨者,帶著牧羊人笑貌,

悠然在這里放牧神秘的綿羊——

我這些寧靜的墳墓,白碑如林,

趕開那些小心翼翼的鴿群,

那些好奇的天使、空浮的夢想!

人來了,未來卻充滿了懶意,

乾脆的蟬聲擦刮著乾燥的土地;

一切都燒了,毀了,化為灰燼,

轉化為什麼樣一種純粹的精華……

為煙消雲散所陶醉,生命無涯,

苦味變成了甜味,神志清明。

死者埋藏在墳塋里安然休息,

受土地重溫,烤幹了身上的神秘。

高處的「正午」,紋絲不動的「正午」,

由內而自我凝神,自我璀璨……

完善的頭腦,十全十美的寶冠,

我是你里邊秘密變化的因素。

你只有我一個擔當你的恐懼!

你的後悔和拘束,我的疑慮,

就是你宏偉的寶石發生的裂縫!……

但是啊,大理石底下夜色沉沉,

卻有朦朧的人群,靠近樹根,

早已慢慢地接受了你的豐功。

他們已經溶化成虛空的一堆,

紅紅的泥土吸收了白白的同類,

生命的才華轉進了花卉去舒放!

死者當年的習語、個人的風采、

各具一格的心竅,而今何在?

蛆蟲織絲在原來涌淚的眼眶。

那些女子被撩撥而逗起的尖叫,

那些明眸皓齒,那些濕漉漉的睫毛,

喜歡玩火的那種迷人的酥胸,

相迎的嘴唇激起的滿臉紅暈,

最後的禮物,用手指招架的輕盈,

都歸了塵土,還原為一場春夢。

而你,偉大的靈魂,可要個幻景,

而又不帶這里的澄碧和黃金

為肉眼造成的這種錯覺的色彩?

你煙消雲散可還會歌唱不息?

得!都完了!我存在也就有空隙,

神聖的焦躁也同樣會永遠不再。

瘦骨嶙峋而披金穿黑的「不朽」

戴著可憎的月桂冠冕的慰藉手,

就會把死亡幻變成慈母的懷抱,

美好的海市蜃樓,虔敬的把戲!

誰不會一眼看穿,誰會受欺——

看這副空骷髏,聽這場永恆的玩笑!

深沉的父老,頭腦里失去了住戶,

身上負荷著那麼些一鏟鏟泥土,

就是土地了,聽不見我們走過,

真正的大饕,辯駁不倒的蠕蟲

並不是為你們石板下長眠的人眾,

它就靠生命而生活,它從不離開我!

愛情嗎?也許是對我自己的憎恨?

它一副秘密的牙齒總跟我接近,

用什麼名字來叫它都會適宜!

管它呢!它能瞧,能要,它能想,能碰,

它喜歡我的肉,它會追隨我上床,

我活著就因為從屬於它這點生機!

齊諾!殘忍的齊諾!伊利亞齊諾!

你用一枝箭穿透了我的心窩,

盡管它抖動了,飛了,而又並不飛!

弦響使我生,箭到就使我喪命!

太陽啊!……靈魂承受了多重的龜影,

阿基利不動,盡管他用足了飛毛腿!

不,不!……起來!投入不斷的未來!

我的身體啊,砸碎沉思的形態!

我的胸懷啊,暢飲風催的新生!

從大海發出的一股新鮮氣息

還了我靈魂……啊,鹹味的魄力!

奔赴海浪去,跳回來一身是勁!

對!賦予了譫狂天稟的大海,

斑斑的豹皮,絢麗的披肩上綻開

太陽的千百種,千百種詭奇的形象,

絕對的海蛇怪,為你的藍肉所陶醉,

還在銜著你粼粼閃光的白龍尾,

攪起了表面像寂靜的一片喧嚷。

起風了!……只有試著活下去一條路!

無邊的氣流翻開又闔上了我的書,

波濤敢於從岩口濺沫飛迸!

飛去吧,令人眼花繚亂的書頁!

迸裂吧,波浪!用漫天狂瀾來打裂

這片有白帆啄食的平靜的房頂。

作者簡介

瓦萊里(1871—1945),法國後期象徵主義詩人的代表,公認的「20世紀法國最偉大的抒情詩人」。出生在地中海沿岸的小城賽特。9歲時隨父母遷居蒙彼利埃。1891年,詩人結識馬拉美,進入法國文藝圈。1892年,詩人沉入了抽象的形而上學的沉思中,離開詩壇十餘載。1913年,在好友紀德的再三催促下,詩人開始整理自己早期的詩歌,在寫作後記詩時竟一發不可收拾,在其後的3年裡寫下了五百多行。1917年,詩人將它以《年輕的命運女神》為題發表,引起法國詩界的震動。1925年,詩人當選為法蘭西學院院士。此後,詩人在法國文化界擔任了很多職務,經常出國講學。1945年,詩人在巴黎逝世,法國政府為他舉行了國葬。詩人的主要作品有《舊詩集存:1890—1900》、《幻美集》、《雜文集》等。

名作賞析

這首詩選自詩人1922年出版的詩集《幻美集》,為詩集中最為膾炙人口的一首。詩中所說的海濱墓園確有其地,它就坐落在詩人的家鄉,是詩人生於斯、長於斯、葬於斯的地方。墓園雄踞於一座小山的山頭,俯瞰著地中海,正是引人沉思的地方。我們似乎看到:詩人在一片煙水茫茫之中,在寂靜的世界裡,面臨著大海,面對著那白色的排列整齊的墓碑——靈魂安息之所,心中波濤洶涌,從而奏出了這首雄渾美妙的大詩。

詩歌共有24節,大致可以分為4個部分,分別講墓園的獨特景色和神秘氛圍,以及詩人對人生無常的感嘆、對生死的沉思、對生命的贊頌。

墓園,那埋藏著眾多靈魂的地方,那寧靜的氣氛,使詩人產生了豐富的想像。詩人開始參悟宇宙的動靜、大海的豐富深沉;那樣的神秘讓詩人的心瞬間就消融進了其中。詩人想到了人生,迷濛恍惚中,詩人覺得生命的沖動和鮮活、人生的美麗都化為了骷髏,隱藏在了死亡的陰影中。詩人在那不斷吹來的帶有鹹味的海風中聽出了生命的氣息,詩人感受到了生命的沖動強烈地在拍擊白色的房頂。生命不息!

詩歌有著強烈的象徵意味。大理石的死寂和埋著的靈魂、天空的靜和大海的幽深、生命的艷麗和死亡的灰色、沉默和思緒的澎湃好像連成了一片意象的海洋,互相之間意指著,令人眼花繚亂又發人深思。生命和宇宙、心靈和自然在交融滲透,互相影響,新的生命和新的世界在這個混沌寥廓的世界裡孕育著,萌動著。

詩歌有著強烈的音樂節奏,這也是象徵主義詩歌的一大特徵。詩人曾經說過:「《海濱墓園》在我的心中最初只是一種節奏,一種由十音節組成的法語詩的節奏。當時我還沒有什麼成熟的想法來填充這種節奏。」這首詩正如音樂一樣:沒有可視的形象,但在它流動的節奏中有一種偉大的力量。正是在這種節奏的跳躍中,瓦萊里完成了對生命、死亡、宇宙意義的沉思,創造了美妙動人的超凡旋律,啟發人們去思考人生的價值,去思考世界的意義。

㈣ 海濱墓園的法語原文

Le cimetière marin
Paul Valéry
Ce toit tranquille, où marchent des colombes,Entre les pins palpite, entre les tombes;Midi le juste y compose de feuxLa mer, la mer, toujours recommenceeO récompense après une penséeQu'un long regard sur le calme des dieux!
Quel pur travail de fins éclairs consumeMaint diamant d'imperceptible écume, Et quelle paix semble se concevoir!Quand sur l'abîme un soleil se repose, Ouvrages purs d'une éternelle cause, Le temps scintille et le songe est savoir.
Stable trésor, temple simple à Minerve,Masse de calme, et visible réserve,Eau sourcilleuse, Oeil qui gardes en toiTant de sommeil sous une voile de flamme, O mon silence! . . . Édifice dans l'ame,Mais comble d'or aux mille tuiles, Toit!
Temple Temps, qu'un seul soupir résume,À ce point pur je monte et m'accoutume,Tout entouré de mon regard marin;Et comme aux dieux mon offrande suprême,La scintillation sereine sèmeSur l'altitude un dédain souverain.
Comme le fruit se fond en jouissance,Comme en délice il change son absence Dans une bouche où sa forme se meurt, Je hume ici ma future fumée,Et le ciel chante à l'âme consumée Le changement des rives en rumeur.
Beau ciel, vrai ciel, regarde-moi qui change!Après tant d'orgueil, après tant d'étrange Oisiveté, mais pleine de pouvoir, Je m'abandonne à ce brillant espace, Sur les maisons des morts mon ombre passe Qui m'apprivoise à son frêle mouvoir.
L'âme exposée aux torches solstice,Je te soutiens, admirable justiceDe la lumière aux armes sans pitié! Je te tends pure à ta place première, Regarde-toi! . . . Mais rendre la lumière Suppose d'ombre une morne moitié.
O pour moi seul, à moi seul, en moi-même,Auprès d'un coeur, aux sources poème,Entre le vide et l'événement pur,J'attends l'écho de ma grandeur interne, Amère, sombre, et sonore citerne,Sonnant dans l'âme un creux toujours futur!
Sais-tu, fausse captive des feuillages,Golfe mangeur de ces maigres grillages,Sur mes yeux clos, secrets éblouissants,Quel corps me traîne à sa fin paresseuse,Quel front l'attire à cette terre osseuse?Une étincelle y pense à mes absents.
Fermé, sacré, plein d'un feu sans matière,Fragment terrestre offert à la lumière,Ce lieu me plaît, dominé de flambeaux,Composé d'or, de pierre et d'arbres sombres,Où tant de marbre est tremblant sur tant d'ombres;La mer fidèle y dort sur mes tombeaux!
Chienne splendide, écarte l'idolâtre!Quand solitaire au sourire de pâtre,Je pais longtemps, moutons mystérieux,Le blanc troupeau de mes tranquilles tombes, Éloignes-en les prudentes colombes,Les songes vains, les anges curieux!
Ici venu, l'avenir est paresse.L'insecte net gratte la sécheresse;Tout est brûlé, défait, reçu dans l'airA je ne sais quelle sévère essence . . .La vie est vaste, étant ivre d'absence,Et l'amertume est douce, et l'esprit clair.
Les morts cachés sont bien dans cette terreQui les réchauffe et sèche leur mystère. Midi là-haut, Midi sans mouvement En soi se pense et convient à soi-même Tête complète et parfait diadème, Je suis en toi le secret changement.
Tu n'as que moi pour contenir tes craintes!Mes repentirs, mes doutes, mes contraintes Sont le défaut de ton grand diamant! . . . Mais dans leur nuit toute lourde de marbres, Un peuple vague aux racines des arbres A pris déjà ton parti lentement.Ils ont fon dans une absence épaisse,L'argile rouge a bu la blanche espèce,Le don de vivre a passé dans les fleurs!Où sont des morts les phrases familières,L'art personnel, les âmes singulières?La larve file où se formaient les pleurs.
Les cris aigus des filles chatouillées,Les yeux, les dents, les paupières mouillées,Le sein charmant qui joue avec le feu,Le sang qui brille aux lèvres qui se rendent,Les derniers dons, les doigts qui les défendent,Tout va sous terre et rentre dans le jeu!Et vous, grande âme, espérez-vous un songeQui n'aura plus ces couleurs de mensongeQu'aux yeux de chair l'onde et l'or font ici?Chanterez-vous quand serez vaporeuse?Allez! Tout fuit! Ma présence est poreuse,La sainte impatience meurt aussi!Maigre immortalité noire et dorée,Consolatrice affreusement laurée,Qui de la mort fais un sein maternel,Le beau mensonge et la pieuse ruse!Qui ne connaît, et qui ne les refuse,Ce crâne vide et ce rire éternel!Pères profonds, têtes inhabitées,Qui sous le poids de tant de pelletées, Êtes la terre et confondez nos pas,Le vrai rongeur, le ver irréfutableN'est point pour vous qui dormez sous la table, Il vit de vie, il ne me quitte pas!Amour, peut-être, ou de moi-même haine?Sa dent secrète est de moi si prochaineQue tous les noms lui peuvent convenir!Qu'importe! Il voit, il veut, il songe, il touche!Ma chair lui plaît, et jusque sur ma couche,À ce vivant je vis d'appartenir!Zénon! Cruel Zénon! Zénon d'Êlée!M'as-tu percé de cette flèche ailéeQui vibre, vole, et qui ne vole pas!Le son m'enfante et la flèche me tue!Ah! le soleil . . . Quelle ombre de tortuePour l'âme, Achille immobile à grands pas!Non, non! . . . Debout! Dans l'ère successive!Brisez, mon corps, cette forme pensive!Buvez, mon sein, la naissance vent!Une fraîcheur, de la mer exhalée,Me rend mon âme . . . O puissance salée!Courons à l'onde en rejaillir vivant.Oui! grande mer de delires douée,Peau de panthère et chlamyde trouée,De mille et mille idoles soleil,Hydre absolue, ivre de ta chair bleue,Qui te remords l'étincelante queueDans un tumulte au silence pareilLe vent se lève! . . . il faut tenter de vivre!L'air immense ouvre et referme mon livre,La vague en poudre ose jaillir des rocs!Envolez-vous, pages tout éblouies!Rompez, vagues! Rompez d'eaux rejouiesCe toit tranquille où picoraient des focs!

㈤ 「縱使疾風起,人生不言棄」原文是怎樣的出自誰手

「縱使疾風起,人生不言棄」出自法國詩人瓦雷里《海濱墓園》(Christina Rossetti) 的一句詩,原句是Le vent se lève, il faut tenter de vivre。

後來堀辰雄(日本短篇小說家)將該句詩譯為"風立ちぬ、いざ生きめやも",譯為中文也就是「縱使疾風起,人生不言棄」。

宮崎駿監制的劇場版動畫《風雪黃昏》(風立ちぬ),其片名就是源自保羅·瓦勒里這句詩,意思是「起風了」。而動畫海報中的宣傳詞「いざ生きめやも」也就是詩句下半部分,則代表著「唯有努力試著生存」的意思。

(5)海濱墓園擴展閱讀

「縱有疾風起,人生不言棄」的下句是「風起雲涌時,奮力求生存。」

「縱有疾風起,人生不言棄」表達的是面對人生中的困難挫折始終不言棄,勇敢迎上的精神。「疾風」喻指人生路上經歷的困難挫折,「不言棄」可以直譯為不輕言放棄,指的是不放棄的意思,所以無論遇到什麼樣的困難和挫折,也不要放棄,應當迎難而上,努力拚搏,力求生存。

㈥ 海濱墓園的相關作品

日本動畫導演宮崎駿2013年動畫電影《起風了》,主題思想「唯有努力試著生存(いざ 生きめやも)」──出自於堀辰雄的小說《風吹了》中,引用法國詩人保羅·瓦勒里的《海濱墓園》(Le cimetière marin)里一句話「il faut tenter de vivre」。

㈦ 請問瓦雷里的《海濱墓園》里第一句是什麼意思

這句詩首先由堀辰雄(日本短篇小說家,出自其名作《風吹了》)譯自法國詩人瓦雷里《海濱墓園》(ChristinaRossetti)的一句詩原句:Leventselève,ilfauttenterdevivre.日文譯作:"風立ちぬ、いざ生きめやも"堀辰雄把這句詩作為小說《風吹了》開篇第一句這句「開篇詩」,岳遠坤譯為:「起風了,努力活下去」;江荷偲採用詩人崔舜華對《海濱墓園》法文原詩的中譯,譯為:「風起,唯有努力生存」;而燁伊則譯為頗有中文詩歌韻味的:「縱有疾風起,人生不言棄」。

㈧ 海濱墓園的作者簡介

保爾·瓦雷里(Paul Valery,1871~1945),法國象徵派大師,法蘭西學院院士。保爾·瓦雷里在大學時代便突現出他的詩歌天賦,當時就有報紙預言:「他的名字將在人們的口頭傳頌。」但在結束法學院的學業,獲得法學士學位的前後,一種柏拉圖式的清心寡慾情緒控制了他。1892年9月他同家人前往熱那亞度假,在一個暴風雨交加的「可怕的夜晚」,他決定放棄詩歌和愛情,獻身於「純粹的和無私的知識。」在其後的二十多年,瓦雷里在國防部、哈瓦斯通訊社等處工作,但求知和深思的習慣,已成為他的生命根源了。

㈨ 起風了中「Le vent se lève, il faut tenter de vivre」是什麼

是縱有疾風起,人生不言棄的意思。

1、這句話是法語

2、漢語拼音諧音:lu wang se lai wu yi fu dong ti 率 wei wu 注:率的漢語拼音不能用鍵盤打出這里註明發「率」的音。

這句話引用自法國詩人保羅·瓦勒里的著作《海濱墓園》(Le cimetière marin)中的一句詩——Le vent se lève, il faut tenter de vivre,意為:縱有疾風起,人生不言棄。更白話的翻譯是:起風了,唯有努力生存。也在宮崎駿的一步電影《起風了》)中被引用。

(9)海濱墓園擴展閱讀

《起風了》在日本454塊銀幕上同時公映,首映前兩日總共動員約4.75萬人入場觀看,票房收入接近10億日元,打破了不久前《怪獸大學》創下的票房紀錄(8.475億日元),首周初登場排名和觀眾滿意度排名均位列第一位。

與08年上映的《懸崖上的金魚姬》(票房155億日元)、10年的《借東西的小人阿莉埃蒂》(票房92.5億日元)相比,首映票房分別有93.7%和107.3%的上漲。

截至2013年8月18日,《起風了》已經收入總票房56億153萬日元,這個數據遠超《借東西的小人阿莉埃蒂》同期50.2億日元的票房數據。 後於2013年09月13日在日本該片已達成票房8連冠,狂攬1億美元。最終於2013年底影片在日本地區收獲120億日元,成為2013年度日本最賣座的影片。

㈩ 海濱墓園法語朗誦音頻

可以關注公眾號Prelude_fr,他們有發布過讀詩的音頻,可以問問看。

這是原文鏈接:

http://mp.weixin.qq.com/s?__biz=MzA5NTgyNzkyNg==&mid=210264765&idx=1&sn=#rd

附件是要來的音頻


閱讀全文

與海濱墓園相關的資料

熱點內容
姜慧恩演的片 瀏覽:924
最新帶撓腳心的電影 瀏覽:117
劉智苑健身是什麼電影 瀏覽:294
韓國恐怖電影失蹤免費觀看 瀏覽:899
韓劇電影免費看倫理 瀏覽:373
韓國最好看的三極推薦 瀏覽:503
兩個男人一起做鴨子的電影 瀏覽:745
國產恐怖片反派帶著面具拿著菜刀 瀏覽:522
可可托海 電影 瀏覽:472
池恩瑞的作品 瀏覽:18
巨貓電影 瀏覽:178
吃人奶 片段 瀏覽:168
啄木鳥電影都有哪些 瀏覽:298
江湖左手誰演的 瀏覽:670
部隊題材電影軍人可以去影院免費看嗎 瀏覽:564
章子怡 床戲 瀏覽:718
結婚過的男女電影 瀏覽:163
床戲影視 瀏覽:182
想看片卻找不到網站 瀏覽:724
國語電影免費在線 瀏覽:808